Infinitree et Magic Garden
par Mbaye Camara et Isabelle Arvers

Création pour le Partcours 11 d’Art contemporain de Dakar au Centre Yennenga
GUY GI, Une exposition conçue par Alt-Del et Fama Ndiaye.

Un dialogue entre savoirs ancestraux et savoirs scientifiques sur fond de communication entre les arbres, entre humains et non humains, dans une installation qui mêle peintures de jardins fantastiques, installation végétale et machinima*

Infinitree

Infinitree Mbaye Camara Isabelle Arvers

En Wolof, Garab désigne l’arbre et le médicament. L’arbre nous nourrit, nous soigne, nous abrite et nous protège. Présent sur cette terre depuis des millénaires, certaines espèces se retrouvent menacées du fait de l’urbanisation massive, de la surconsommation et de la surexploitation des économies. La pollution et le réchauffement climatique en sont les conséquences… Sans pour autant se préoccuper de leur régénération ni de leur survie, en oubliant les règles élémentaires d’équilibre entre l’être humain et son environnement.

L’Adansonia, qui pourtant participe à tous les aspects de la vie des êtres vivants qu’ils soient sociaux, politiques, culturels ou économiques, se trouve menacé d’extinction. Mais celui qui a le pouvoir de nous construire peut aussi nous faire chuter…Un phénomène inquiétant se déroule sous nos yeux, avec une accélération du phénomène ces dix dernières années. Sur les 9 espèces de Baobabs qui existent, trois sont menacées de disparition.

C’est pourquoi, dans un dialogue entre savoirs ancestraux et savoirs scientifiques, nous vous emmenons dans un voyage au cœur des baobabs, pour nous rappeler l’importance de communiquer avec les arbres, de revenir à des relations équilibrées et de rester à l’écoute de ces savoirs et de ces pratiques.

*les machinimas sont des films conçus à partir de moteurs de jeux vidéo.

Magic Garden

Magic Garden Mbaye Camara Isabelle Arvers

Comment être en accord avec la nature: peindre en extérieur est une manière de communiquer avec les éléments et le non-humain. Ne peindre que sur dans les rochers ou sur le sable, dans les jardins, les parcs ou la forêt… Peindre ce que l’on ressent, avec l’eau d’un ruisseau, d’un lac ou d’une simple flaque après la pluie.

 

 

Se mettre en symbiose avec les éléments, en harmonie avec les sons et les mouvements de la nature: le chants des oiseaux, le bruissement des feuille et des arbres, le ressac de la mer. L’œuvre du duo d’artiste explore la porosité des mondes physiques et virtuels: elle tente de faire entrer les plantes, les fleurs et les oiseaux à l’intérieur de la peinture, pour ensuite les réimmerger dans une installation végétale et numérique.